Ainsi se nommait-il.
Non pas sans oublier celui qui portait une appellation homonyme, et qui était l'un des plus précieux serviteurs de la maisonnée Louvelle, l'Angoumoisin avait sommairement choisi le nom de sa monture.
Après tout, il possédait plusieurs équidés, et pouvait en emprunter d'autres dans les haras de Jarnac -et de Montaillé-, selon la bonne volonté de son suzerain.
Le destrier était mâle, donc étalon.
Une robe gris sale, fort contraste avec la crinière d'un noir de jais.
D'assez bonne condition, la musculature puissante de l'animal permettait au propriétaire de la chevaucher lors de joutes de noblesse, et son endurance lui laissait la possibilité d'effectuer des voyages sur de longues distance.
Certes, l'équidé était encore fort jeune, ce qui était la principale cause de sa vigueur actuelle.
C'était sur cette monture-ci, que le Louvelle faisait le voyage jusqu'à Introuvable-en-Terre pour prendre son service. Il avait aménagé un padoque pour le sale étalon, et parfois venait à s'en occuper. Il n'avait pas une grande attirance pour les animaux, mais témoignait toujours d'un certain respect à l'égard des équidés.
- Tout doux ...